Belle-Terre a beau être unique en son genre, sa réalisation s’inscrit dans une tendance plus vaste de création de nouveaux quartiers dans le canton où qualité de vie et nature sont au centre des préoccupations urbanistiques. Quartier des Vergers à Meyrin, Grands Esserts, Cherpines et aujourd’hui Belle-Terre, de nombreuses réalisations renvoient une image positive d’ensembles urbains conçus pour et, parfois même aussi, avec leurs habitants.
Ces projets ont tous en commun d’adopter une méthode de projet qui intègre plus que jamais la dimension sociale de la culture du bâti, qui compose avec l’environnement et intègre les nouveaux modes de mobilité.
Les concepteurs de Belle-Terre ont par exemple décidé de rompre totalement avec la disposition bidirectionnelle classique des barres d’immeubles sortis de terre au siècle dernier. Ici, on a fait au contraire le choix de démultiplier les points de vue pour offrir aux regards des visiteurs, des riverains et des usagers, des panoramas et des perspectives toujours uniques sur les montagnes et la nature environnante. Les espaces intérieurs ont aussi été repensés. Pour rompre avec l’uniformité de certains bâtiments d’habitation, les appartements du quartier de Belle-Terre à Thônex sont quasiment tous différents avec des vues, des orientations et des agencements variés. Mais le point le plus marquant de ces nouveaux quartiers est sans conteste la priorité qui a été donnée au vivre ensemble et à la mobilité douce. Avec sa place centrale ouverte, qui constitue le cœur névralgique de Belle-Terre, les habitants ont plus qu’ailleurs l’occasion d’interagir et de se rencontrer générant ainsi une vie de quartier plus humaine et plus solidaire.
Retrouvez ici l’intégralité de l’article du Courrier du 14 août entièrement consacré à ces nouveaux quartiers qui fleurissent sur le canton.



